
🎨 Affiche Roland-Garros 1997
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Style artistique : Très expressif, proche de l’art brut ou du dessin d’enfant volontairement exagéré.
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Couleurs dominantes : Jaune, bleu, rouge, noir et quelques touches de blanc – palette vive et contrastée.
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Sujet :
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Deux figures humaines stylisées (probablement un homme et une femme), dessinées avec des formes géométriques abstraites, s’affrontent dans un match de tennis.
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Chacun tient une raquette jaune aux traits simples, à peine réalistes.
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Les visages sont formés de spirales, yeux ronds, traits épais noirs, renforçant l’aspect énergique, presque comique de la scène.
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Texte :
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En bas au centre, en lettres majuscules noires "ROLAND GARROS", avec le chiffre "97" en rouge vif à droite — très lisible, contrastant avec le chaos graphique des dessins.
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👤 Artiste : Jean-Charles Blais
Jean-Charles Blais, artiste français contemporain, est connu pour son travail autour des silhouettes humaines, du collage, et du graphisme expressif. Son style joue avec les corps déstructurés et les couleurs saturées, ce qui rend cette affiche immédiatement reconnaissable et originale dans l’histoire visuelle de Roland-Garros.
🎾 Simple Messieurs :
Gustavo Kuerten (Brésil) bat Sergi Bruguera (Espagne)
Score : 6-3, 6-4, 6-2
👉 Kuerten, alors classé 66e mondial, remporte son tout premier titre du Grand Chelem à 20 ans.
💰 Prime approximative pour le vainqueur :
Environ 3,2 millions de francs français (environ 490 000 €)
🎾 Simple Dames :
Iva Majoli (Croatie) bat Martina Hingis (Suisse)
Score : 6-4, 6-2
👉 Iva Majoli met fin à l'invincibilité de Hingis cette saison-là, qui n'avait pas encore perdu de match en 1997.
💰 Prime approximative pour la gagnante :
Environ 2,9 millions de francs français (environ 440 000 €)
🎾 Double Messieurs :
Yevgeny Kafelnikov (Russie) / Daniel Vacek (République tchèque) battent
Todd Woodbridge / Mark Woodforde (Australie)
Score : 7-6, 4-6, 6-3
🎾 Double Dames :
Gigi Fernández (États-Unis) / Natasha Zvereva (Biélorussie) battent
Nicole Arendt / Manon Bollegraf
Score : 4-6, 6-4, 6-3
🎾 Double Mixte :
Rika Hiraki (Japon) / Mahesh Bhupathi (Inde) battent
Lisa Raymond / Patrick Galbraith (États-Unis)
Score : 6-4, 6-1
👉 C’était le premier titre du Grand Chelem pour l’Inde (Bhupathi).
En 1997, les prize money de Roland-Garros étaient répartis de la manière suivante (en francs français, avec une conversion approximative en euros pour donner une idée) :
🏆 Simple Messieurs et Simple Dames :
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Vainqueur :
Environ 3 200 000 francs (≈ 490 000 €) -
Finaliste :
Environ 1 600 000 francs (≈ 245 000 €) -
Demi-finaliste :
Environ 800 000 francs (≈ 122 000 €) -
Quart de finale :
Environ 400 000 francs (≈ 61 000 €) -
1er tour :
Environ 60 000 francs (≈ 9 200 €)
👫 Doubles Messieurs et Dames (par équipe) :
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Vainqueurs :
Environ 1 000 000 francs (≈ 152 000 €) -
Finalistes :
Environ 500 000 francs (≈ 76 000 €)
💑 Double Mixte :
Les montants étaient nettement inférieurs, souvent autour de 300 000 francs pour les vainqueurs (≈ 45 000 € par équipe).
Gustavo Kuerten v Sergi Bruguera Highlights - Men's Final I Roland-Garros 1997
En 1997, Gustavo Kuerten a remporté Roland-Garros en jouant avec une raquette Head Radical Tour TwinTube 630, souvent appelée Head Radical Tour Trisys 260 à l'époque, spécialement customisée pour lui.
🛠️ Détails :
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Marque : Head
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Modèle : Radical Tour TwinTube (version pro custom)
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Tamis : 630 cm²
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Plan de cordage : 18x20
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Cordage utilisé : Luxilon (plus tard dans sa carrière, mais en 1997 probablement un boyau naturel ou mixte)
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Style : raquette très axée sur le contrôle, idéale pour le jeu lifté de Kuerten sur terre battue.
Cette raquette est devenue iconique après son titre surprise à Roland-Garros.
Le public parisien, passionné mais exigeant, découvre avec émerveillement le sourire et l’audace d’un jeune Brésilien aux boucles sauvages, Gustavo Kuerten, qui conquiert le cœur des spectateurs avec son jeu flamboyant, ses revers somptueux à une main et sa joie contagieuse.
Côté féminin, la finale voit s'effondrer l'invincible Martina Hingis, ce qui apporte une tension inattendue au tournoi. La victoire d’Iva Majoli, discrète mais déterminée, crée un choc et démontre que rien n’est jamais écrit à Roland-Garros.
Dans les allées, on croise des chapeaux panama, des écharpes fines, des groupes d’enfants avec des balles dédicacées, et l’odeur de crêpes ou de café monte depuis les buvettes. La musique jazz douce accompagne les files d’attente, et les discussions en français, anglais, portugais ou croate se mêlent dans un tumulte cosmopolite.
Roland-Garros 1997, c’était l’insouciance, la terre battue collée aux chaussettes, et la naissance d’un mythe : "Guga" Kuerten.
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