1. Virage écologique
Les marques comme Wilson, Babolat ou encore Tecnifibre développent des balles plus responsables :
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Wilson Triniti : une balle conçue pour durer plus longtemps, dans un tube sans pression 100 % recyclable.
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Programmes de recyclage des balles usagées, comme ceux initiés par la FFT (Fédération Française de Tennis).
2. Durée de vie prolongée
Les clubs et entraîneurs plébiscitent les balles sans pression (pressureless) pour l’entraînement :
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Moins chères à long terme.
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Résistent mieux à l’usure.
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Utilisées dans les machines à balles.
3. Boom des machines lance-balles
Avec l’essor des machines portables comme Slinger, la demande pour des balles durables, constantes et robustes a augmenté. Les pressureless y sont parfaitement adaptées.
4. Crise COVID-19 et inflation
Entre 2020 et 2022, les chaînes de production (surtout en Asie) ont ralenti :
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Hausse des prix des balles.
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Diminution temporaire de la diversité de l’offre.
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Délais de livraison plus longs pour les clubs et distributeurs.
5. Sur le circuit pro : des balles "trop différentes" ?
Les joueurs ATP/WTA se plaignent de la variabilité des balles entre tournois :
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Chaque événement choisit sa marque et son modèle.
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Des différences de poids, rebond, ou feutre peuvent altérer le jeu.
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Sujet de débats intenses en 2023.
Conclusion :
Les balles de tennis ne sont plus simplement des consommables interchangeables. Elles s’inscrivent désormais dans des enjeux écologiques, économiques et technologiques. Le joueur moderne — pro ou amateur — doit s’adapter à ces nouvelles réalités.
Pourquoi les joueurs professionnels se plaignent-ils des balles de tennis ?
Depuis quelques saisons, de nombreux joueurs et joueuses du circuit ATP et WTA dénoncent les conditions de jeu liées… aux balles. Ce sujet, longtemps sous-estimé, est désormais au centre des préoccupations. Voici pourquoi.
1. Trop de différences entre les tournois
Chaque tournoi choisit sa propre marque et son propre modèle de balle :
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Wilson à l'US Open, Dunlop en Australie, Babolat à Roland-Garros, Head à Madrid...
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Résultat : les balles changent chaque semaine.
Elles varient en :
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poids,
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rebond,
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feutre (plus ou moins épais),
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vitesse d’usure.
« Impossible de s’adapter. Une semaine, la balle est légère et rapide, la suivante, elle est lourde comme une pierre. »
— Rafael Nadal, 2023
2. Fatigue physique accrue
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Les balles lourdes ou mal équilibrées provoquent des douleurs au coude, à l’épaule, voire au poignet.
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Les joueurs notent une augmentation des blessures musculaires et articulaires, en particulier sur dur.
« On se blesse à cause des balles. C’est devenu un vrai problème de santé. »
— Stan Wawrinka, 2022
3. Usure rapide pendant le match
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Certaines balles « modernes » se dégradent en quelques jeux :
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le feutre se détériore rapidement,
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la pression chute,
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le rebond devient imprévisible.
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Cela affecte directement le rythme du jeu et la précision.
4. Impact stratégique sur le jeu
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Balle lente : échanges plus longs, difficile de faire des coups gagnants.
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Balle vive : fautes directes, jeu plus risqué.
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Certains joueurs sont avantagés, d'autres désavantagés.
La variabilité rend les conditions inéquitables, surtout pour les joueurs spécialisés dans un style précis.
5. Manque de standardisation
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À ce jour, ni l’ATP ni la WTA n’imposent une uniformité des balles sur le circuit.
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Les joueurs demandent à ce qu’au moins une balle unique par surface soit imposée pour toute une série de tournois (par exemple tous les Masters 1000 sur dur).
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